Pour que la société civile puisse travailler sans entrave, la communauté internationale doit exiger que les gouvernements et les entreprises adhèrent aux principes d’une coopération efficace au développement, à savoir l’appropriation démocratique des priorités de développement, la transparence et la responsabilité.
Sous pression
Partout dans le monde, les représentants de la société civile ont de moins en moins de marge de manœuvre. Ils font l’objet de poursuites judiciaires, de surveillance et de diffamation, ou se voient refuser des fonds. Ces attaques de l’État ou de forces approuvées par l’État contre les acteurs indépendants du développement, les droits humains et la démocratie, visent à limiter la participation sociale et politique de la société civile et à supprimer la critique des systèmes qui favorisent une minorité mais négligent la majorité.
Pour que la société civile puisse travailler sans entrave, la communauté internationale doit exiger que les gouvernements et les entreprises adhèrent aux principes d’efficacité de la coopération au développement, à savoir l’appropriation démocratique des priorités de développement, la transparence et la responsabilité.
La société civile doit être impliquée dans la conception et la mise en œuvre des politiques et des projets de développement. Il incombe à la société civile de s’unir contre les restrictions – par la sensibilisation, les actions en justice et la mobilisation du grand public.
Notre plateforme vérifie si les gouvernements remplissent leur obligation de créer un environnement favorable à la société civile. Nous menons également des actions de sensibilisation, appelons les autorités nationales à combler les lacunes dans la mise en œuvre des principes de développement susmentionnés et plaidons pour la fin des attaques contre les défenseurs des droits humains par le biais de l’Appel à l’action de Belgrade.